BLONDEL

Reprise de Citra Harmonisation TMS et Telematique

Quelle est la conduite informatique adéquate lorsqu’une grosse PME de transport acquiert une consoeur ?  Évaluer les outils dans le détail, harmoniser et fédérer les équipes. Suite à la reprise de Citra, le Groupe Blondel a fait le choix du logiciel de transport DSTi de Puissance i associé à de l'informatique embarquée Transics. Marc Ficheux, responsable R&D du groupe, explique cette transition délicate, à laquelle ont largement participé les exploitants.



Le 9 février 2016, la société Transports Blondel, entreprise de transport industriel, dont le siège est à Saint-Quentin (Aisne), fait l’acquisition de son confrère Citra (Compagnie des Transports Routiers Accélérés) pour donner naissance au Groupe Blondel. Les deux entités affichent alors une taille comparable. Citra (02) représente un volume d’affaires de 45 M€, un effectif de 400 salariés, une flotte de 260 véhicules, ainsi qu'une surface de 150 000 m2 d’entrepôts. Soit une dizaine de sites dans l’Eure et dans le Nord de l’Hexagone, qui traitent 4 millions de palettes et 6,2 millions de colis en logistique. Et un client phare, l'un des principaux groupes internationaux de cosmétiques, dont il s’agit d’assurer la continuité du service, et sur lequel nous reviendrons.


« Nous devenons le plus important transporteur indépendant du Nord », se félicitait alors Grégoire Blondel, P-dg du groupe familial. Unis au sein d'un holding, les deux entreprises totalisent plus de 200 000 m2 d'entrepôts, 1000 salariés et réalisent plus de 100 millions d'euros de chiffre d’affaires.



Harmoniser tout en restant souple. Et éviter « l'usine à gaz ».



Près d’un an plus tard, Marc Ficheux, responsable R&D du groupe, me reçoit au siège de Saint-Quentin pour réaliser le premier reportage du G2, cette seconde édition du Guide technologique. Le jeune homme est le maître d'œuvre de la fusion  technologique entre Blondel et Citra. Pour assurer la transition, il a bénéficié d'une position assez neutre, n'appartenant à aucune des deux cellules de transports. Un point important, estime-t-il, pour appréhender les outils existants de manière objective, et obtenir le consensus des exploitants sur les solutions futures : « A partir du mois de mai 2016, j’ai conduit une analyse systématique des processus de travail à l’oeuvre dans les deux sociétés, ainsi que des outils informatiques existants, des clients et des marchés. Dans un premier temps, j'ai mené un comparatif des logiciels de transport et des systèmes de géolocalisation en place. Blondel utilisait le TMS DSTi  de Puissance i et de l'informatique embarquée Masternaut. Chez Citra, on travaillait sur Viewtrans, et sans informatique en cabine. En complément, afin de prendre un peu de recul sur la profondeur fonctionnelle de ces deux TMS, je les ai également comparés au logiciel d’Acteos, un autre acteur bien implanté sur le marché transport. »



Eviter les redondances


Harmoniser tout en restant souple. Et éviter « l'usine à gaz », le surplus d’informations, ainsi que les redondances des solutions informatiques. Tel fut le chantier de Marc Ficheux pendant ces premiers mois de transition. « Lorsqu’on rachète une entreprise, on doit prendre en main toutes ses activités, rassurer ses clients, et assurer la continuité des montages de transport, aussi spécifiques soient-ils.  D'où l'importance d’un TMS qui puisse soutenir la diversité des services de l'une et l'autre flotte », note le responsable. Et de prendre le cas des prestations douanières, bien connues chez Citra mais pas chez Blondel. « Le développement d'un module Douane sur mesure fut l’un des critères de choix de DSTi, qui a finalement été retenu pour équiper notre groupe », affirme-t-il.


L’ « agilité » des prestataires informatiques, à savoir leur réactivité à développer des modules spécifiques sur la demande de leurs clients, représente un critère de choix informatique sans doute plus prégnant aujourd'hui qu’hier. En effet, tout rachat d'entreprise pose la question de la compatibilité des softwares en place, et en particulier, des interfaces entre informatique embarquée et TMS. « Puissance i s’est engagé à développer une passerelle avec le système de gestion de flotte de notre choix, quel qu'il soit, en une semaine. Du côté de Viewtrans, le délai était… nettement plus long », se rappelle Marc Ficheux.


Autre argument en faveur de DSTi : la capacité du soft à définir la rentabilité de chaque activité, voire celle des exploitants individuellement. Un exercice pas toujours évident… « La difficulté consiste à déconstruire des schémas de transport souvent complexes, à identifier les coûts de chaque segment, de plus en plus finement, et à reconstruire l’ensemble sur une activité donnée. L’objectif étant de mesurer la rentabilité d'une prestation, afin d'en décider la poursuite, ou pas. »



Impliquer pleinement les exploitants


Sans entrer dans un bilan comparatif de toutes les fonctions des TMS cités plus haut, il est intéressant de constater la démarche du transporteur, qui nous a fourni en toute transparence un compte-rendu complet de plusieurs mois de travail. Marc Ficheux y détaille chaque module logiciel selon plusieurs aspects : ergonomie, paramétrage, fonctionnement en multi-sociétés, statistiques, requêtes, gestion des moyens, affrètement… Sur chaque point, Marc Ficheux a travaillé main dans la main avec ses deux équipes d’exploitations, chez Blondel et Citra. Réunion après réunion, ils sont arrivés à un terrain d’entente. « Dans l'objectif du compromis parfait, la transition informatique nous a permis de poser à plat le fonctionnement des deux exploitations, de relever les besoins de chacun, ainsi que les dysfonctionnements, puis de challenger Puissance i sur chaque question », relate Marc Ficheux. Et d'évoquer certaines observations récurrentes des gestionnaires de flotte : la nécessité de mutualiser les plannings afin d’améliorer la disponibilité en terme de moyens (véhicules et chauffeurs), dans l'objectif de compléter les VI Citra/Blondel plutôt que d’affréter des lots. Les exploitants souhaitent également faciliter les échanges de fret en utilisant le même système informatique, afin de gagner du temps en terme de saisie et de transfert. Ils demandent aussi à renforcer l’exploitation en réorganisant les plannings (possibilité de filtrer par région/ par client / par interlocuteur selon certains clients), et envisagent un système d’amélioration de la recherche de fret permettant un tri par région et par lots, etc.




Dans la « guerre des données », l'informatique embarquée représente l'arme maîtresse des transporteurs.




Les observations des exploitants ont été classées par ordre d'importance. Parmi les plus prioritaires, en voici quelques-unes : « Il serait intéressant de bénéficier d’un premier calcul de la taxe gasoil au niveau de la commande, lors de la saisie. En effet, même si le taux est recalculé au moment de la facturation en fonction des dates d'application des taux, une estimation serait pratique. » Ou encore : « L'idée serait de mettre un commentaire associé à un client. Par exemple "attention tarif palette si moins de 10 mL". Le commentaire serait destiné à l'exploitant lorsqu'il saisie une commande. ». Autre remarque pertinente :  « Certain conducteurs sont dédiés à des tâches très particulières. Il serait judicieux de détecter cette valeur ajoutée d'un coup d'œil sur le planning d'informatique embarquée. »


Une fois analysée et digérée cette étape de concertation, certaines demandes ont été validées et réalisées. D’autres sont encore en cours de réflexion. Un développement notable, au niveau commercial, est celui d'un logiciel d'importation en masse des tarifs Citra, donc issus du TMS Viewtrans, dans DSTi. «  Etant donné la diversité des tarifications, différentes selon les départements, les poids et dimensions, le nombre de palettes, etc.,  il était impensable de saisir les données ligne par ligne », remarque l’informaticien.


Un planning graphique ergonomique


Selon Marc Ficheux, le planning d'informatique embarquée représente l'un des points forts du TMS DSTi. « La présentation est épurée, simple et dynamique. Les icônes sont clairs et signifiants. L’interface se gère pratiquement comme un jeu », avance le responsable R&D. Et de développer :  « Lorsqu’on doit choisir un TMS, il est important de prendre en compte le langage de programmation de l’application. Celui de Puissance I (C#) est récent et régulièrement mis à jour (contrairement à Visual Basic, un peu obsolète, qu'utilisait auparavant le même éditeur). C'est un élément rassurant quant aux évolutions applicatives. En cas de problème, il existe une large communauté d'utilisateurs et de forums associés. Cela dit, j'ai souhaité apporter plusieurs modifications à ce planning embarqué, afin que les exploitants disposent d'un maximum d'informations sur leur écran central : obtenir une estimation du chiffre d'affaires au voyage ; connaître les temps de conduite restant pour mieux gérer nos ressources et limiter les heures supplémentaires ; ainsi que le statut du chronotachygraphe en temps réel (chargement, repos, etc.) et quelques autres petites choses… L'éditeur a parfaitement répondu à notre demande. »


Marc Ficheux prend en exemple le cas de L’Oréal, l'un des principaux comptes de Citra, avec lequel le transporteur communique en EDI. En janvier 2017, l'ensemble des opérations du groupe de cosmétiques a basculé du TMS Viewtrans vers DSTi.  « Il était essentiel que la transition soit parfaitement transparente pour le client – saisie des commandes, modèles de documents de factures, etc. Le TMS de Puissance i nous offre une certaine autonomie de paramétrage. Cela nous a permis de développer nous-mêmes une présentation identique à celles du précédent TMS. De la même manière, nous avons pu facilement ajouter le logo de Tred Union, notre groupement, sur l'ensemble des factures. Dans la relation qu'ils entretiennent avec leurs clients, nos exploitants apprécient ce niveau de réactivité. »


La bonne conduite du changement auprès des gestionnaires de flotte de Citra fut une condition primordiale à la réussite d'une transition d’une telle envergure. « Les équipes ont participé au choix du TMS. Elles sont motivées, force de proposition, et font en sorte que tout se passe bien », se félicite le responsable. En accompagnant Marc Ficheux dans la salle d’exploitation de Saint-Quentin, je  tombe de plain-pied dans le cœur du sujet. Huit personnes ont été formées au nouveau logiciel de transport, mais quelques questions subsistent… Sollicité à droite à gauche, l'informaticien assure le service après-vente. Il est l'interface humaine entre les nouveaux outils, les exploitants, et in fine, avec les conducteurs.



Transics sur l'ensemble de la flotte


Si les exploitants utilisent leur TMS comme une plate-forme centrale d’agrégation des informations de la route, la cartographie fait exception. Ils visualisent les positions des véhicules non pas sur DSTi, mais sur Tx-Connect, le portail de Transics. C’est en effet le fabricant d'ordinateurs de bord Belge (groupe Wabco) qui a été retenu pour équiper l'ensemble de la flotte du groupe Blondel. 300 véhicules industriels (et 500 à terme) portent des boîtiers Transics, dont une majorité de modèles Tx-Sky. Le matériel télématique au format tablette (avec un écran tactile) communique en temps réel avec la plate-forme Tx-Connect, elle-même connectée avec DSTi. « Les camions Citra ont été installés fin 2016. Quant à la flotte des transports Blondel, elle est progressivement équipée, sachant que le contrat d'informatique embarquée précédent courait jusqu'en octobre 2017 », précise le responsable


Selon Marc Ficheux, l'informatique embarquée représente l'arme maîtresse des transporteurs dans la « guerre des données » qui opposent ces derniers aux chargeurs. Cela est vrai tant sur le plan opérationnel qu’au niveau statistique, les deux parties disposant d'indicateurs clés de performance (KPI) leur permettant de mesurer leur qualité de service, mais aussi celle de leurs prestataires ou sous-traitants. « Telle est la raison d'être d'un TMS interfacé à l'informatique embarquée, analyse Marc Ficheux. Il est indispensable de comparer le prévisionnel au réel, qu'il s'agisse d'annoncer une surface de plancher disponible, en relation avec une  quantité de palettes chargées, ou encore de mesurer un nombre de kilomètres réellement parcourus, à comparer à la distance prévue par les chargeurs. En cela, la solution Transics nous permet de mieux contrôler nos coûts réels, et de vérifier nombre d'éléments impliquant directement la facturation. Sur le plan social, le contrôle des heures de conduite et d'activité à distance autorise une meilleure gestion de la charge de travail du personnel roulant. Les solutions DigiTach de Transics simplifient la planification grâce aux données fournies en temps réel au back-office par la synchronisation automatisée des tachygraphes. L'objectif étant de limiter le nombre d'heures supplémentaires, et de bien répartir les missions. Nous pouvons établir les fiches de paie au fil de l’eau, ce qui représente également un confort et un gain de temps significatif sur le plan administratif. »


Sur leur écran tactile Tx-Sky, les chauffeurs saisissent nombre d’informations, sur la base d'un ensemble de messages pré-paramétrés : Pourquoi un chargement n’a pu être effectué ?  Combien de palettes ont été remises ou échangées ? « Encore une fois, l’idée est de répondre voire d'anticiper les litiges potentiels, et de faciliter la tâche des chauffeurs dans cette démarche. In fine, toutes les informations sont enregistrées dans le logiciel de transport ; nous gardons une trace de toutes les opérations », précise le responsable.


L'installation des ordinateurs de bord ne demande « pas plus d'une demi-heure, une fois l'atelier un peu rodé à l’opération », affirme Loïc Kervella, Directeur France de Transics. Mais surtout, la mise en œuvre de l'informatique embarquée de nouvelle génération est facilitée par un paramétrage à distance. « Tous les éléments configurables relatifs à un type de véhicule, un profil de chauffeur (notamment les éléments de d’écoconduite) ou de mission sont aujourd'hui saisis par l’exploitation, et enregistrés sur notre plate-forme Tx-Connect. En conséquence, une fois le Tx-Sky branché et connecté, il importe automatiquement les informations nécessaires, pour être immédiatement opérationnel. En cas de problème, notre fonction support peut également prendre la main sur un ordinateur de bord. »



Tx-Flex en test


Selon la même logique, l'application mobile pour smartphone Transics Tx-Flex communique directement avec le serveur. Elle est également capable de transmettre des informations à l’informatique embarquée en Bluetooth. Depuis 2016, Blondel teste cette application complémentaire aux ordinateurs de bord. «  Il existe un réel besoin de ce type d’outils, notamment pour prendre des photos des marchandises avant le chargement », relève Marc Ficheux.


« L’application chauffeur Tx-Flex, conçu pour les appareils sous Android, facilite les activités des chauffeurs en dehors de la cabine : scanning des codes-barres, transfert de photos, signatures numériques et commentaires de clients, manutention des palettes et rapports de problèmes. Les données sont synchronisées via Bluetooth (jusqu’à 100 mètres) avec le Tx-Sky et envoyées vers la plateforme back-office Tx-Connect pour un traitement ultérieur », ajoute le fabricant. Sur le plan opérationnel, un chauffeur se connecte à Tx-Flex à l’aide d’un QR code sur l’ordinateur de bord Tx-Sky. Les deux matériels sont alors connectés via Bluetooth. Dès que le chauffeur quitte la cabine du camion pour finaliser une commande, l'application mobile prend le relais. « Toutes les entrées de l’application sont synchronisées avec l’ordinateur de bord et peuvent faire l’objet d’un double contrôle via le centre opérationnel », précise Transics.


En outre, la traçabilité des semi-remorques fut un élément décisif dans le choix de l'informatique embarquée Transics. « Grâce à un système de sécurité télématique connecté aux vérins des portes arrière, nous pouvons commander l’ouverture des portes à distance. L'ouverture est permise en deux temps, d'une part par l'exploitant, et d'autre part par le chauffeur qui désarme le système en tapant un code », ajoute Marc Ficheux. « Nous testons actuellement ce dispositif, coûteux mais efficace, sur deux remorques pour l'un de nos clients phare. »


Wilfried Maisy







Faits et Chiffres

Le Groupe Blondel (02) en 2017

-1800 salariés

-1000 moteurs

-170 M€ de chiffre d'affaires

-Logistique : 160 000 m² exploités sur 13 sites logistiques

-2016 : Blondel intègre le groupement de transporteurs Tred Union (2011 pour -CITRA  Incluant la filiale DROPSY)

-Douane : 3 000 formalités à l’import et 7 200 formalités à l’export par an

-Messagerie : Correspondant indépendant du 1er réseau national de messagerie français via la filiale CITRA : 37 000 expéditions, 60 000 livraisons, 160 000 colis livrés par an.





La main sur Grimonprez


Nous verrons dans les mois à venir comment se poursuit la transition informatique du Groupe Blondel, devenu de plus en plus tentaculaire. En effet, le 10 janvier 2018, le transporteur de Saint-Quentin a annoncé l’acquisition du Groupe Grimonprez composé des Transports Grimonprez Père et fils ainsi que des Établissements Vercaigne Père et fils. Grimonprez est actif dans le transport volumineux et  l'acheminement de marchandises agroalimentaires, de verrerie et de grande distribution. Il emploie 485 salariés, réalise 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et gère une flotte de 500 véhicules. Avec cette nouvelle acquisition, Blondel emploie aujourd'hui 1 800  personnes. Il réalise un chiffre d’affaires de 170 millions d’euros. Le groupe totalise 1 000 cartes grises et 220 000 m² d’entrepôts.


Côté informatique, la flotte Grimonprez porte des ordinateurs de bord Transics, comme les autres entités du groupe. L'exploitation travaille sur le logiciel de transport de l'éditeur alsacien Item - Icare.  Un TMS dont  « les agences Grimonprez sont très satisfaites, car il permet un travail d'équipe délocalisé », commente Marc Ficheux, le directeur R&D du groupe Blondel, qui précise néanmoins : « Une démarche d’harmonisation et d’interaction entre ces différentes solutions sera certainement examinée, mais rien n’est décidé pour le moment. Il  faudra reconnaitre les points forts de chaque outil, relever les difficultés, et surtout imaginer les synergies possibles entre les sociétés du groupe. Bref : aucun outil ou prestataire n’est retenu par défaut. »





Transics en mode big data avec Wabco


Transics a présenté sur le dernier salon Solutrans un nouveau portefeuille de solutions de gestion de flotte. L'éditeur met en avant de « nouvelles fonctionnalités pour aider les exploitants, y compris le calcul salarial amélioré, le géofencing à polygone et de nouvelles offres de services pour les sous-traitants."

Rachetée par Wabco en février 2014,  la maison belge a développé des synergies avec ce spécialiste des systèmes de freinage, pour proposer des solutions de sécurité enrichie des données issues des véhicules non moteur et de nombreux capteurs (charge par essieu, verrouillage des portes, stabilité anti-retournement, etc.). Et de citer l’intégration du système OptiLock Elb-Lock de Wabco dans sa solution de gestion des remorques Tx-Trailerguard. « Celle-ci permet aux exploitants de surveiller le statut des remorques et d’intervenir au besoin, grâce à un système de verrouillage et de déverrouillage à distance. De plus, le système de surveillance de la pression des pneus OptiTire de Wabco est entièrement compatible avec les solutions de gestion de flotte de Transics. En conséquence, si un système de Wabco signale un problème, la solution Transics avertit le chauffeur et le gestionnaire de flotte en temps réel, afin de prévenir tout problème ultérieur. », commente Loïc Kervella, Directeur France de Transics.